Cet édifice de style néo-gothique fut reconstruit en 1867 en remplacement de l'ancien datant du XIème siècle et agrandi en 1678. Seuls les fonts baptismaux (XVIIème siècle), visibles à gauche au fond de l'église et un porche roman à l'extérieur ont été conservés.
Elevée en croix latine selon les plans de l'architecte Michaud, et contrairement à la tradition, l'église est orientée nord-sud en raison du nouveau tracé de la voie de circulation. Elle a donc été construite perpendiculairement à l'ancienne.
Ce monument s'impose par son clocher-porche élevé et sa maçonnerie en pierre de Volvic. Quatre clochetons ceinturent sa haute flèche charpentée d'ardoises. Les ouvertures sont garnies d'abat-sons en bois.
Le clocher renferme quatre cloches en bronze dont l'une, de 1591, a été classée monument historique en 1935.
La façade arbore un portail en arc brisé à trois voussures soutenues par des colonnettes aux chapiteaux sculptés de feuillage. Sur le fronton, à remarquer, une belle sculpture en pierre détaillant la scène de la présentation de Jésus au Temple.
En approchant de la chapelle dédiée à Saint-Joseph (à gauche) on découvre une mosaïque en trompe-l'œil. Elle est peinte sur un panneau métallique.
Quant à la chapelle dédiée à la Vierge Marie (à droite), elle mérite une attention particulière. Sur chaque mur latéral, six femmes en pied s'avancent vers l'autel.
À droite, des femmes de l'ancien testament : Eve, Rebecca (épouse d'Isaac), Rachel (épouse de Jacob), Maria ou Myriam (soeur de Moïse) Esther (reine juive ayant décapité le général assyrien Holophène), et Judith (autre reine juive résistante).
À gauche, ce sont des saintes martyres : Agnès (patronne des jeunes filles), Agathe (patronne des nourrices), Cécile (patronne des musiciens), Geneviève (patronne des gendarmes), Germaine (patronne des paysans) et Blandine (patronne des nourrices).
Ces 12 sculptures en pied sur un bas-relief sont uniques dans une église de la Loire.